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Les différentes utilisations des arbres têtards

            

Les arbres têtards étaient autrefois utilisés pour de nombreux travaux agricoles dans les campagnes.


Les branches fines et flexibles des saules servaient à attacher la vigne au début du printemps lors des opérations de relevage des plants et au cours de la croissance des tiges.

Ainsi, de nombreux saules têtards sont plantés en bout de ligne pour avoir une réserve de liens facilement accessible.
 

Les paysans utilisaient le saule osier comme lien, notamment pour lier les fagots de petits bois ou les sarments destinés à alimenter le four à pain ou pour attacher les arbres fruitiers à leurs tuteurs.

 
                                       

La vannerie 

Mais la grande utilisation du saule osier reste pour la fabrication de paniers, corbeilles et gerles utilisés au quotidien au jardin, dans les champs et dans les vignes. La plantation d’osiers à proximité des bâtiments témoigne de cette utilisation.


Il y a 50 ans, chaque famille vivant à la campagne et pratiquant une agriculture familiale possédait un ou plusieurs osiers. Ils étaient indispensables aux travaux les plus courants. Aujourd’hui, la vannerie est une pratique en perdition et le nombre de personnes détenant encore ce savoir-faire en France a énormément régressé en 50 ans.


                                                                                        

La production de fourrage 

De nombreuses pratiques conduisant à la formation des arbres têtards se sont perdues au fils des ans. Autrefois, les tiges de l’année de ces arbres servaient à la production de fourrage. Chaque année à l’automne, les rameaux feuillés étaient engrangés pour fournir une part non négligeable du fourrage hivernal. Les paysans isérois appelaient cela « fabriquer la feuille ».

Dans le Trièves, plusieurs frênes têtards sont encore entretenus. Autrefois, ils étaient coupés régulièrement et les feuilles étaient données au bétail. Les rameaux étaient mis en fagots et ceux-ci servaient à allumer les fours à pain.

 

       

La sériciculture

Dans le Nord-Isère, la présence de mûriers blancs témoigne d’une activité ancienne liée à la sériciculture (élevage du ver à soie), fortement présente au 19ème siècle en France.


Les mûriers étaient plantés par centaines sur de grandes propriétés pour fournir aux vers à soie une nourriture suffisante. La proximité de la ville de Lyon et de son importante activité de tissage a fortement contribué au développement de la sériciculture en Isère et donc de la plantation de mûriers.
 

                                                                             

 

Le devenir des arbres têtards

    Aujourd’hui, les arbres têtards ne sont quasiment plus utilisés, à part quelques saules pour faire des liens. La plupart de ces arbres ne sont plus entretenus et leur état sanitaire se dégrade.


     Certaines personnes continuent cependant à les tailler tous les 4-5 ans, « par habitude ». Cette pratique est bénéfique car elle permet aux arbres d’éviter de se fendre du fait d’un houppier devenu trop lourd par manque d’entretien. Certains de ces arbres ont plus de 100 ans et il convient de les entretenir régulièrement pour leur garantir un état sanitaire satisfaisant.

 

 

 

 

* Pour plus d'infos sur les arbres têtards cliquer ici

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